dimanche 12 juillet 2009

Le club des 2 en Hokkaido – épisode 2 : retour à Sapporo


Previously on « Le club des 2 en Hokkaido » : Sébastien dialoguait avec une biche au cœur de la forêt pendant que Stéphanie immortalisait la scène avec son numérique. L’échange n’alla pas plus loin malheureusement, une intrusive voiture passa par là, faisant fuir à toutes pattes nos nouvelles amies, et Stéphanie dû employer toute la force de sa persuasion pour empêcher Sébastien de courir à leur poursuite.
Ils reprirent donc la route, les sens en alerte au moindre mouvement de fougères, mais à part une vache en plâtre, un ours empaillé et décrépi sous une pluie battante et un poulpe grillé dans leur assiette, ils ne firent plus la moindre rencontre animalière dans les jours qui suivirent, jusqu'à cette après-midi de balade où un renard gourmand leur soutira l'entièreté d'un paquet de biscuits pour daigner leur accorder un peu de son précieux temps (et par la même occasion accepter de poser pour que Stéphanie puisse concourir pour la plus belle photo animalière amateur dans la revue "Nature, chasse et pêche" de septembre !).




... Et le défilé des petites aventures et des belles images repris son cours.
A commencer par la superbe cabane avec tatamis superposés qui fit dire une bonne 20aine de fois à une Stéphanie extatique que c’était le plus beau jour de sa vie, avant qu’elle ne se précipite pour investir sans condition le tatami du haut.




Il y a eu ensuite un bain brûlant dans les rochers, les bustes blancs qui disparaissent dans la vapeur, la lumière tamisée des lampions et le froid piquant de la nuit.
Il y eut des petits-déjeuner dans la rosée du matin en réchauffant les boîtes de café à la bougie ou dans un pénible feu de bois humide que le pire des scouts aurait renié.



Il y eut de belles journées de soleil ou de pluie battante, et des kilomètres de route avalés en ayant l'impression de nous enfoncer de plus en plus dans une réplique du mid-west américain, station-service désertes, silo à grains et champs à perte de vue, si il n' y avait eu les impeccables jardins japonais devant les grosses fermes pour nous rappeler constamment que nous n'étions pas exactement à l'endroit où nous avions l'illusion de nous trouver.






Il y eut d'autres lacs, d'autres volcans lunaires, et une méthode peu ordinaire pour faire cuire les oeufs, mais qui demande une installation un peu trop encombrante et les gestes précis d'une experte.







Il y eut des bains encore, dans un onsen de luxe pour se réchauffer d’une journée un peu froide, ou dans une eau aussi acide qu'un jus de citron.
Et de simples bains de pieds, les ashiyus, disséminés dans ces villages de montagne pour soulager les randonneurs épuisés.


Il y eut les sourires amusés devant les séances de pose des amis en vacance.




Il n'y eut enfin plus moyen d'aller plus loin parce que nous étions arrivés au bout de l'île, face à une mer aux consonances slaves qui se transforme en un gigantesque glaçon au plus froid de l'hiver, mais qui pour l'heure donnait plutôt envie d'aller s'y plonger... s'il avait fait assez chaud pour enlever nos vestes et nos pulls.



Alors nous avons fait demi-tour, pour revenir prendre l'avion qui nous ramènera une dernière fois à la Grande Ville demain matin. 
Pour un définitif THE END à l'aventure japonaise, et un possible SUITE AU PROCHAIN EPISODE.
Mais ça, c'est une autre histoire...

Uran

1 commentaire:

  1. Bon d'accord, je mentirais si je commentais comme pour l'épisode 1 par un "oui oui... vite la suite !!!!" Elle a beau avoir une carapace dure la grande soeur, il faudra quand même lui laisser quelques semaines pour reconstituer son stock de kleenex avant la prochaine vadrouille.. hein... ;-)

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