lundi 29 juin 2009

To be continued...


A la terrasse d'un de nos cafés préférés du quartier de Daikanyama (à deux pas du magasin Léonidas et du fantastique traiteur italien.... pour ceux qui suivent les aventures depuis le début, cela ne manquera pas de vous renvoyer à un épisode précédent), Sébastien bricole dans son nouveau carnet un collage compliqué pendant que j'écris ces quelques lignes. Demain à la même heure, nous serons partis vers d'autres horizons, à la découverte de campagne, de parcs et d'un peu d'océan. Depuis une semaine que nos billets sont réservés, les crayons sont tristement abandonnés sur la table, l'appareil photo se promène dans le sac de Sébastien en spectateur pendant que nous piétinons dans la ville, impatients, comme si soudain Tokyo était devenue trop petite pour contenir nos envies. Amoureux ingrats et volages, nous sommes déjà prêts à quitter sans regrets cette ville pourtant tant aimée. Peut-être parce que nous savons que notre histoire n'est pas finie, que l'amour, celui des films hindis et des romans de la table ronde, celui qui s'écrit avec un grand A, ne s'éteint pas comme ça. Nous reviendrons, il le faudra, pour 1 heure ou 1 an, repuiser à la source la belle énergie qui nous nourrit depuis 3 mois.

Uran

... et quand je dis sans regrets, je mens un peu, pour ne pas fâcher la grande soeur, ni agacer l'amoureux. Mais je sens bien moi que depuis hier un petit noeud a poussé dans ma gorge qui se manifeste de temps en temps pour me faire piquer les yeux.
Mais chuuuut, j'en ai déjà trop dit...


Edit du soir : 
les colocataires m'ont aidée à faire passer le noeud à coup de doses thérapeutiques de vodka coca, Sébastien a organisé une polaroïd-party, Flavien nous a fait des tours de magie, j'ai hérité d'un beau manteau de fourrure... finalement la page se tourne en riant !







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