vendredi 1 mai 2009

Work in progress

Ah non, de grâce, pas de cris, pas de pleurs ! 
Mais non nous n'avons pas plus rien à nous dire. Mais non, il n' y a personne d'autre dans notre vie. 
Simplement cette semaine, j'ai écris une histoire, je m'essaie à peindre une petite toile, et je me plonge tellement totalement dans mon travail que je vois à peine le temps passer et qu'il est déjà bien tard quand je relève le nez et que je défroisse mon front plissé de concentration. Plus le temps d'écrire un petit billet pour le blog puisqu'il me faut rejoindre mes hommes en ville – je suis plutôt gâtée cette semaine ! 
On se raconte nos journées respectives : les itinéraires de Chris, les déambulations sur pellicule de Sébastien, mes touches de peinture appliquées sur la terrasse. On se promène encore un peu en attendant l'heure du souper, découvrant de nouveaux parcours, retournant dans les quartiers que nous aimons. 
Hier, il s'agissait d'une promenade digestive dans le quartier de Golden Gai, trois rues animées de microscopiques bars, parfois juste assez grands pour contenir un minuscule comptoir entouré de 3 tabourets. Réservé aux habitués uniquement.
On aurait rêvé d'y croiser Quentin Tarantino ou Sofia Coppola qui ont fait de l'endroit un lieu de passage obligé et ont leur bouteille de saké personnelle qui attend sagement leur retour sur une étagère. On a juste eu le bonheur d'y croiser un homme d'affaire japonais braillant avec coeur la discographie complète de Queen dans un anglais teinté de yaourt. 
Et la surprise de constater que les journées japonaises sont beaucoup plus longues que nos journées belges. On se demandait aussi comment ils faisaient pour travailler 15 heures par jour. On a désormais un début de réponse...

Uran





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